mercredi 4 avril 2012

La Newsletter de l'Amlin Challenge Cup

LES HARLEQUINS SE MEFIENT DE WILKINSON
Nick Evans fait tout ce qu’il peut pour être d’attaque vendredi soir pour le quart de finale à Toulon, au stade Mayol. Et la perspective d’un face-à-face avec Jonny Wilkinson offre un surplus d’énergie à l’ancien ouvreur des All Blacks pour être de la partie. Les Harlequins y défendront leur titre.
Evans s’est blessé à la cheville le week-end dernier lors de la victoire des siens à Wembley 24-19 face aux Saracens. « Cela pourrait être un peu juste mais on en saura plus après des examens approfondis. J’ai tellement envie de jouer ce match à Toulon. »
Ce sera un défi de jouer contre la légende Wilkinson et ça me donne la force de remettre cette cheville en état au plus vite. Je ne l’ai jamais affronté dans un duel d’ouvreurs. Cela dépendra aussi de leur choix en 10. Jonny est un grand attaquant, qui sait aussi occuper le terrain, quand Matt Giteau est une menace offensive permanente. »
« De toute façon, tout partira de devant. Ils ont un gros pack et ce sera une dure journée de travail pour nos avants. »
« Evans est l’auteur de la transformation en bord de touche qui avait offert le titre aux Harlequins contre le Stade Français l’an passé en finale de l’Amlin. C’était la troisième victoire dans l’épreuve des Londoniens, qui tiennent à défendre leur couronne.
« Remporter l’Amlin Challenge Cup a été un énorme truc pour nous. Ca nous a permis de voir que l’on pouvait avoir de hautes ambitions européennes », dit-il encore.
« Nous sommes les tenants du titre, mais il est difficile de jouer à Toulon, encore plus d’y gagner ! Mais nous nous battrons jusqu’au bout.
« Nous sommes bien sûr déçus d’avoir manqué la qualification en H Cup mais nous sommes toujours en course en Amlin et nous avons un gros match qui nous attend vendredi soir. »
Wilkinson a joué l’intégralité de la défaite de la 22e journée de Top 14 contre Brive, inscrivant tous les points varois (9-14) de trois pénalités. Malgré ce revers, Toulon reste bien classé, en troisième position qui leur fournirait une qualification automatiquen pour la prochaine H Cup.
« Je n’ai jamais joué à Toulon mais j’ai entendu dire que le public y était bouillant et que l’atmosphère était unique ! », ajoute Evans.
« Toulon regorge de joueurs de qualité que vous ne pouvez jamais être sûr de l’équipe qui sera alignée. Ils ont une équipe très complète et de nombreux joueurs internationaux venus du monde entier. »
Trois joueurs des Harlequins ont reçu un carton jaune samedi à Wembley et l’équipe s’est vue sanctionner de très nombreuses fois. Le Directeur du rugby, Conor O’Shea a reconnu q’une telle indiscipline serait rédhibitoire à Toulon. « Nous avons oublié notre discipline, provoqué des pénalités stupides. On doit absolument éviter ça en quart de finale », a-t-il dit.
« Mais notre défense a été incroyable. Les joueurs ont fait don de leurs corps et ceux qui joueront à Toulon devront rééditer cette performance. »
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QUARTS DE FINALE DE L’AMLIN CHALLENGE CUP (Les coups d’envoi sont en heure locale)
JEUDI 5 AVRIL 20.45 Stade Francais Paris - Exeter Chiefs – Stade Charléty Arbitre: Peter Fitzgibbon (Irl) Arbitres assistants: James Jones (PdG), David Wilkinson (Irl)
Arbitre vidéo: Jim Yuille (Eco) TV: Eurosport France / Sky Sports
VENDREDI 6 APRIL 20.45 Toulon - Harlequins – Stade Félix Mayol Arbitre: George Clancy (Irl) Arbitres assistants: Dudley Phillips (Irl), Carlo Damasco (Ita) Arbitre vidéo: Marshall Kilgore (Irl) TV: FR4 / Sky Sports
SAMEDI 7 APRIL 12.30 London Wasps - Biarritz Olympique – Adams Park Arbitre: John Lacey (Irl) Arbitres assistants: Peter Allan (Eco), Leo Colgan (Irl) Arbitre vidéo: Iain Ramage (Eco) TV: Sky Sports / Eurosport France
DIMANCHE 8 APRIL 20.15 Brive - Scarlets – Stadium Municipal Amédée Domenech Arbitre: Wayne Barnes (Ang) Arbitres assistants: Greg Garner, Paul Dix (Ang) Arbitre vidéo: Graham Hughes (Ang) TV: Sky Sports / S4C
DEMI-FINALES (Matches à jouer entre le 27 et le 29 April) Toulon ou Harlequins - Stade Francais Paris ou Exeter Chiefs London Wasps ou Biarritz Olympique - Brive ou Scarlets
Finale de l'Amlin Challenge Cup Vendredi 18 mai – Twickenham Stoop (20.00)
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BALSHAW: “BIARRITZ VEUT CE TITRE”
Le Biarritz Olympique a disputé 12 Heineken Cup à ce jour, et Iain Balshaw espère bien que le club va se qualifier pour une 13eédition. Il leur faudra pour ça remporter l’Amlin Challenge Cup, le vendredi 18 mai au Twickenham Stoop. En ajoutant son nom au palmarès de l’épreuve, Biarritz se qualifierait pour la « grande » Coupe d’Europe.
S’il en arrive à cette extrémité, c’est que le BO est bien trop à la traîne en Top 14 pour espérer une place qualificative en H Cup la saison prochaine, 10e malgré son succès de prestige face à Clermont samedi dernier (15-14).
Biarritz s’est qualifié pour cette phase finale de l’Amlin Challenge Cup en tant que l’un des trois meilleurs deuxièmes de poules en H Cup, en compagnie des Scarlets et des Harlequins, qui va ainsi pouvoir défendre son titre. Le club basque, pour passer ce quart de finale, devra gérer un voyage périlleux à l’Adams Park pour défier les London Wasps.
« On n’a plus aucune chance de nous qualifier par le biais du championnat, alors l’Amlin Challenge Cup est devenue un réel objectif pour nous », tonne l’arrière Balshaw, 35 fois international anglais et retenu pour la tournée des Lions Britanniques et irlandais en Australie en 2001.
« L’Amlin Challenge Cup est une grande compétition et nous ne sommes qu’à trois matches du trophée, même si ce sont trois matches très difficiles. C’est source d’une forte motivation, comme le ait que le vainqueur soit qualifié pour la prochaine Heineken Cup. »
« Nous voulons jouer la plus grande compétition de clubs au monde, c'est-à-dire la Heineken Cup. Nous avons été extrêmement frustrés cette saison par notre inconstance, aussi bien au niveau du jeu que des résultats. »
« Ces pertes de balles, ces turn-overs nous ont souvent fait très mal. Quand vous rendez douze ballons par match, votre adversaire finit toujours par en exploiter certains et vous punir au tableau d’affichage. Mais nous savons aussi que lorsque la machine tourne, nous pouvons rivaliser avec n’importe qui. »
Bien sûr, je connais bien les Wasps et leur directeur du rugby, Dai Young, un formidable manager. Mais on sait aussi qu’ils luttent en Premiership et que leur infirmerie compte quelques blessés longue-durée. Mais ils auront ausrotut l’avantage de jouer à domicile. »
« Nicky Robinson est un de leurs joueurs-clés, mais ils possèdent aussi une ligne arrière dynamique et avants puissants. Si on leur offre des munitions, ils sauront en utiliser quelques-unes. »
« Mais si on se concentre sur nos nous-mêmes et nos fondamentaux - la mêlée, la touche, le jeu au pied - nous avons ensuite certains joueurs capables eux aussi de faire la différence. »
Biarritz pourrait être privé de son centre Damien Traille. Le remplaçant lors de la finale de la Coupe du monde cet automne, 32 ans, souffre du pied depuis la victoire à Lyon (34-17) il y a dix jours.
Les autres finalistes en Nouvelle-Zélande, Dimitri Yachvili et Imanol Harinordoquy, sont eux de retour aux affaires après le Tournoi des VI Nations.
« Leur rôle sera vital pour se frayer une place en demi-finale. Ces types apportent leur expérience à l’équipe, » dit Balshaw. Dimitri est l’un des meilleurs demi de mêlée du monde et il bute comme personne. Il est essentiel dans notre jeu et on voit bien lorsqu’il n’est pas là. Imanol, c’est notre talisman, en plus d’être un des plus grands troisièmes lignes de ce jeu. Son abattage est phénoménal. Nous sommes heureux de voir notre effectif presque au complet et a très envie de relever ce défi que constitue ce match à Londres. Nous voulons absolument nous qualifier pour les demi-finales. »
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EXETER PRET A RELEVER LE DEFI PARISIEN
Ignacio Mieres est le meilleur réalisateur en Amlin Challenge Cup cette saison, les Chiefs d’Exeter espèrent que leur international argentin va continuer à empiler les points lors du quart de finale contre le Stade Français à Charléty jeudi soir.
Et Mieres, auteur déjà de 59 points en phase de poule, devrait retrouver en face de lui son compatriote Felipe Contepomi, un talisman du club parisien. Mieres, 24 ans et 4 sélections avec les Pumas, a porté les couleurs parisiennes en 2009/10, participant à trois matches H Cup. Il apprécie de retrouver jeudi certains de ses anciens coéquipiers comme Contepomi, Jules Plisson et Paul Warwick.
« Felipe est une légende du rugby mondial, pas seulement en Argentine. Ce serait formidable de jouer contre lui », dit Mieres, qui aussi joué à Perpignan, en remplacement de Dan Carter, blessé, en 2009.
« Vous apprenez beaucoup, que vous jouiez contre ou avec, quand vous avez ce genre de joueurs à vos côtés. »
« Ils possèdent de très bons joueurs, comme Sergio Parisse, Martin Rodriguez ou Julien Dupuy. Mais pour moi, le plus dangereux sera le pilier argentin Rodrigo Roncero, un vrai danger sur le terrain et surtout un grand meneur d’hommes. »
« Il m’a beaucoup appris quand j’étais à Paris. C’est un joueur très important de l’effectif du Stade, un joueur de classe mondiale. »
« Nous savons qu’ils réalisent un bien meilleur championnat cette saison, avec de bons résultats et la manière. Ils ont aussi atteint la finale de l’Amlin Challenge Cup en 2011, perdant de justesse contre les Harlequins à Cardiff. »
« Avant, ils avaient plein de noms ronflants, des joueurs incroyables qui leur ont permis de remporter quatre Top 14 depuis leur remontée en 1998. C’est mieux que n’importe quel club français sur la même période. »
« Je ne connais pas personnellement leur entraîneur, Michael Cheika. Mais je sais qu’il a mené le Leinster à la victoire et qu’il travaille très sérieusement. Il a des analyses très pointues et sait préparer ses matches.
« Cela va être très dur mais c’est un beau challenge de voir si on peut rivaliser avec ce genre d’équipe.
« C’est un énorme avantage de jouer à domicile à ce stade de la competition et ils auront le public derrière eux. Les clubs français préfèrent jouer à domicile, ils sont plus en confiance. C’est quelque chose que nous devrons surmonter. »
« Mais nous avons travaillé vraiment dur pour atteindre ce quart de finale, avec une seule courte défaite à Perpignan (12-15). Pour notre deuxième saison européenne, les joueurs sont ravis d’atteindre cette phase finale.
« Nous sommes une équipe tout-terrain, notre plus grande force est sans doute de ne jamais rien lâcher avant le coup de sifflet final. Nous n’abandonnons jamais et il nous faudra cette détermination, que chacun soit à 100%, pour entrevoir les demi-finales.
« Le vainqueur devra ensuite aller soit à Toulon, soit chez les Harlequins. Il nous faudra donc deux victoires en déplacement pour aller en finale. C’est un énorme défi.
« La victoire contre Gloucester nous a permis de retrouver la confiance. Cela pourrait nous aider à l’heure d’entamer une grosse série de matches importants, à commencer par ce match à Paris. »
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POPHAM: “CA VA ETRE PHYSIQUE”
Alix Popham avertit les Sacrlets que « l’accueil à Brive sera chaud, comme partout quand vous jouez en France ». Llanelli se déplace ce dimanche au Stade Amédée-Domenech pour un quart de finale explosif à Brive.
Popham, troisième-ligne centre 33 fois capé avec le Pas de Galles, a dû raccrocher les crampons l’année dernière en raison d’une blessure à l’épaule. Il a fini sa carrière à Brive, qu’il avait rejoint en provenance des Scarlets en 2088.
Llanelli, qui avait perdu lors de son premier quart de finale en Amlin Challenge Cup à Toulon (12-38), Biarritz et les Harlequins sont les trois équipes de H Cup reversées en Amlin Challenge Cup.
« Les Scarlets seront accueillis très chaleureusement, comme le Munster l’année dernière au même stade de la compétition. Ca va être un match énorme ! », dit Popham, qui dirige aujourd’hui l’équipe amateur de Newbridge Youth, au Pays de Galles.
« Brive a très envie de faire quelque chose de bien dans cette Amlin Challenge Cup cette saison, comme les saisons précédentes d’ailleurs. J’ai parlé récemment à leur vice-président, Simon Gillham, qui m’a dit combien son club prenait l’épreuve au sérieux. Ils veulent vraiment remporter cette épreuve.
« Antonie Claasen, le capitaine briviste, est un grand joueur et, même s’il est en partance pour Castres, il va tout donner. L’Anglais Jamie Noon est également en grande forme.
« Quand les deux équipes se sont rencontrées en 2009/10 en H Cup en phase de poule, ça a été fabuleux pour moi de jouer contre mon ancien club. Je me souviens surtout d’un bon saignement de nez infligé par Arnaud Méla à Matthew Rees !
« Arnaud est un joueur clé du CAB. Il sera encore au coeur du combat, qui s’annonce très physique. Brive met énormément de fierté à dominer la conquête, touches et mêlées. Mais les Scarlets ont fait une grand découverte avec Ben Morgan. Ils ont eu le courage de lui offrir un contrat pro alors qu’il était amateur à Merthyr.
« Il m’a impressionné autant avec les Scarlets qu’avec le XV de la Rose. C’est un porteur de balle hors-norme et son influence dans le jeu pourrait s’avérer décisive contre Brive.
Brive et les Scarlets se rencontrent pour la quatrième fois dans une compétiton européenne, les gallois menant 2-1 après ses deux victoires l’an passé en phase de poule de la H Cup. Pour Brive, c’est une dixième apparition en quart de finale de l’Amlin Challenge Cup.
Popham, qui a atterri à Brive après des passages à Newport, Leeds et, donc, Llanelli, admet que « jouer en France est totalement différent de jouer en Angleterre ou au Pays de Galles. »
« Il y a une mentalité particulière sur les matches à domicile. On le voit à l’entraînement dans la semaine. Et l’atmosphère qui règne est aussi très différente.
« C’est toujours beaucoup plus dur de jouer hors de ses bases. Les supporters mettent une incroyable pression et même les grosses écuries ont du mal à l’extérieur.
« La foule sera immense. Brive est une petite ville mais le Stade affiche une moyenne remarquable de 13 000 spectateurs par match, pour un stade qui peut en contenir 15 000. »
Mark Jones, ERC

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