L'élimination de Toulouse en Coupe d'Europe? Très décevante mais pas si imprévisible lorsque l'on considère la campagne européenne du Stade: 3 défaites au compteur, trop pour le standing du quadruple champion d'Europe. La qualification de Clermont? Convaincante mais logique eu égard au formidable effectif de l'ASM mis en musique par le grand chef Cotter. Les Jaunards peuvent aller au bout. C'est surtout le carré français en demi-finales de l'Amlin Challenge Cup qui nous enthousiasme. Contrairement à ce qu'écrit un éminent confrère de la "grande" presse sportive, les Britanniques ne lâchent jamais un match et surtout pas un match européen. Avoir éliminé en un week-end les Harlequins, les Wasps, Exeter et les Scarlets n'est pas un hasard. Eliminés? Ecrasés par Toulon, crucifiés par le Stade Français, étouffés par Biarritz, renversés par Brive. Le rugby français a des problèmes: son calendrier, ses dirigeants, son économie, entre autre. Mais il a su forger à travers le championnat le plus difficile au monde, un esprit de club qui associe nos valeurs traditionnelles à l'efficacité clinique du professionnalisme. Nos clubs ne séduisent plus certaines belle âmes du rugby? Quelle blague! Ils ont déjà réservé un trophée européen à Pâques. Parce qu'ils sont les meilleurs.
Michel DEBJAY
le blog europe
Le blog europe rassemble tous les articles concernant les Coupes Européennes de Rugby et publiés sur RugbyTV ainsi que les communiqués de l'ERC et des clubs français engagés en Heineken Cup ou en Amlin Challenge Cup.
mercredi 11 avril 2012
vendredi 6 avril 2012
Newsletter de la Heineken Cup
EDINBURGH VEUT MARQUER L’HISTOIRE
Edinburgh Rugby veut écrire une nouvelle page de son histoire en H Cup lors de la réception samedi de Toulouse pour le match d’ouverture de ces quarts de finale.
Si Edinburgh a l’honneur d’être le premier club écossais à recevoir sur ses terres un quart de finale de H Cup, ils n’ont pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin. Le club veut aussi devenir le premier d’Ecosse à se qualifier pour une demi-finale.
Ce sera la douzième opposition entre les deux équipes, Toulouse menant largement 10 à 1 dans ces confrontations. Mais l’entraîneur Michael Bradley espère que l’avantage de recevoir sera décisif, surtout pour ce qui sera le plus grand match de l’histoire joué par un club écossais, avec, en début de semaine, déjà plus de 30 000 billets vendus.
“Il y a une longue histoire entre les deux clubs et si Toulouse l’a plus souvent emporté, nous les avons aussi déjà battus. Le jeu très ouvert produit par les deux équipes promet un match enlevé », assène l’ancien capitaine et demi de mêlée du XV d’Irlande.
“ C’est une nouvelle expérience pour Edinburgh mais nous allons chez nous devant une foule énorme. Nous sommes très confiants mais aussi très respectueux de notre adversaire. Mais si nous jouons avec tout notre potentiel, nous pouvons les battre et atteindre pour la première fois une demi-finale.
“ Cela va être un énorme défi, contre un formidable adversaire. C’est une occasion unique, un de celles où tout le monde sera fier d’être Ecossais.
“ Sur les 17 dernières années, Toulouse a été l’une des meilleures équipes en Europe, et souvent la meilleure. Avec huit joueurs en équipe de France dont Thierry Dusautoir, élu meilleur joueur du monde IRB, ils ont des joueurs fantastiques.
« Ils seront privés de Vincent Clerc et Maxime Médard mais il suffit de regarder le noms de leurs remplaçants derrière pour s’apercevoir de la richesse de leur effectif. Mais aucune équipe n’est invincible mais Toulouse a de la marge en Top 14 sur le troisième et un tel pédigrée que leur désir de trophée est évident, et la H Cup est l’un de leurs objectifs prioritaires.
Toulouse est le club le plus titré en Europe, quatre fois lauréat de l’épreuve pour six finales. Il atteint cette saison la phase finale pour la 14e fois, ne manquant à l’appel qu’en 2001, 2002 et 2007.
« Je suis un nouveau coach, avec un nouveau staff, mais on ressent parfaitement l’excitation de tout le monde au club », ajoute Bradley.
“C’est le plus grand match de l’histoire du rugby de club écossaise et le premier quart à être disputé en Ecosse. C’est une grande fierté que ce soit Edinburgh qui ait réussi ça. »
2
QUARTS DE FINALES H CUP
(Coups d’envoi en heure française)
SAMEDI, 7 AVRIL
16.00 Edinburgh Rugby - Toulouse – Murrayfield, Edinburgh
Arbitre: Nigel Owens (Pays de Galles)
Arbitres assistants: Andrew Small (Angleterre), Stuart Terheege (Angleterre)
Arbitre vidéo: Derek Bevan (Pays de Galles)
TV: Sky Sports / FR2 / Canal+
18.45 Leinster Rugby - Cardiff Blues - Aviva Stadium, Dublin
Arbitre: Dave Pearson (Angleterre)
Arbitres assistants: Pascal Gauzere (France), David Changleng (Ecosse)
Arbitre vidéo: Geoff Warren (Angleterre)
TV: Sky Sports / Sport+ DIMANCHE, 8 AVRIL
14.45 Munster Rugby - Ulster Rugby – Thomond Park, Limerick
Arbitre: Romain Poite (France)
Arbitres assistants: Jerome Garces, Mathieu Raynal (France)
Arbitre vidéo: Giulio De Santis (Italie)
TV: Sky Sports / Sport+
17.30 Saracens - ASM Clermont Auvergne – Vicarage Road, Watford
Arbitre: Alain Rolland (Irlande)
Arbitres assistants: Neil Paterson (Ecosse), Simon McDowell (Irlande)
Arbitre vidéo: Nigel Whitehouse (Pays de Galles)
TV: Sky Sports / FR2
DEMI-FINALES H CUP
(Les 28 et 29 avril)
Le vainqueur du premier quart de finale nommé aura l’avantage du terrain.
Saracens ou ASM Clermont Auvergne contre Leinster Rugby ou Cardiff Blues Munster Rugby ou Ulster Rugby - Edinburgh Rugby ou Toulouse
FINALE H CUP Samedi 19 mai – TWICKENHAM (18.00)
3
SMIT RETROUVE CLERMONT
John Smit a fait ses débuts en H Cup avec Clermont, que le capitaine des champions du monde 2007 retrouvera avec les Saracens lors du quart de finale explosif de dimanche à Vicarage Road.
L’ancien talonneur (ou pilier) des Springboks a participé à trois matches de H Cup en 2007/08 avec le club auvergnat avant de retourner en Afrique du Sud pour finir sa carrière internationale avec une 111e sélection, record national, récoltée lors de la défaite en quart de finale de la Coupe du monde l’automne dernier face à l’Australie.
Il a joué cinq matches lors de la phase de poules avec les Saracens sur la route de ces quarts de finale et il attend avec impatience de retrouver Clermont pour une place en demie.
« C’est formidable de jouer Clermont, avoue celui qui a été 83 fois capitaine des Boks. Pour y avoir joué, je sais combien il sera difficile de les battre. J’ai gardé de très bons contacts là-bas et depuis le tirage au sort, j’ai souvent chatté avec des joueurs ou des officiels du club. Ils m’ont tous promis un énorme match contre les Saracens ! »
« Il est impossible de dire quel est leur joueur le plus dangereux, ils en ont tellement : leur capaitaine Aurélien Rougerie, un monstre de puissance, Julien Malzieu, Julien Bonnaire ou encore Brock James qui conduit si bien leur jeu. »
« Clermont possède des joueurs phénoménaux mais aussi une très bonne santé financière. Ils utilisent très bien cet argent, achetant les joueurs qui leur conviennent le mieux. Il y a aussi une excellente structure, dès les catégories de jeunes, et un excellent staff technique, qui sait utiliser tout le potentiel de ses joueurs.
« Ce qu’il y a de si spécial à Clermont, c’est la magnifique relation entre les joueurs et le public, qui remplit le stade Michelin à chaque occasion. Ils sont si passionnés!”
« Quand on est joueur de l’ASM, cette passion vous pousse à toujours faire l’effort supplémentaire pour aider l’équipe à gagner. Le staff a peut-être un peu changé, mais je sais parfaitement qu’ils seront au moins aussi forts que lorsque je jouais là-bas, il y a quatre ans. »
Clermont a enchaîné 11 victoires consécutives à domicile, sa dernière défaite remontant à un match de poule face à Sale, en 2008, l’une de ses cinq défaites à domiciles en 27 matches. Mais le club, qui fête ses cent ans cette saisons, sait aussi qu’il n’a jamais atteint une demi-finale de H Cup.
« Ils n’ont plus perdu depuis longtemps chez eux, alors c’est vraiment une bonne chose de jouer à domicile », admet Smit.
« Avoir gagné le Top 14 en 2010 ne va les rendre que plus dangereux. Ils ont attendu tellement longtemps ce titre qu’ils ne visaient que le Championnat. J’étais dans leurs rangs en 2008 quand on avait perdu en finale 26-20 face à Toulouse. Je suis donc parti un peu tôt pour entrer dans l’histoire de ce club. »
« Mais avec cette victoire en Top 14 il y a deux ans (16-6 contre Perpignan), ils veulent maintenant élargir l’éventail de leurs ambitions et ils veulent maintenant tout gagner.
« Ils surfent sur une belle vague de succès et nous savons que ce sera un adversaire extrêmement dangereux pour décrocher une place en demi-finale. Nous devrons absolument être à notre meilleur niveau. Mais j’adore jouer ici avec les Saracens. J’ai reçu un formidable accueil et j’ai adoré jouer en H Cup, bien plus que lors de mes débuts dans l’épreuve avec Clermont. C’était contre le Munster, à Limerick, un horrible souvenir. »
4
BURGESS: “TOULOUSE ADORE LA H CUP”
Toulouse détient le nombre de victoires dans l’épreuve, quatre. Pour sa première saison en France, Luke Burgess s’est vite aperçu de l’importance de la H Cup pour Toulouse.
Le demi de mêlée australien a aide les Wallabies à décrocher la médaille de bronze lors de la dernière Coupe du monde, grâce à une victoire 21-18 sur le Pays de Galles à l’Eden Park.
On peut dire qu’il a réussi ses débuts en H Cup, élu homme du match lors de sa première apparition face à Gloucester.
Toulouse se rend samedi au Murrayfield d’Edinburgh, en Ecosse, pour disputer son quart de finale. Luke Burgess est très impatient de découvrir l’ambiance des matches couperet.
« Vous sentez l’atmosphère changer au club quand approche la H Cup », révèle le Wallaby aux 37 sélections. »
« Cela dit combien l’épreuve est importante pour Toulouse, mais je suis sûr que c’est à peu près partout la même chose. C’est énorme ! »
« Ca joue à un très gros niveau et ce sera très physique, juste comme je me l’imaginais en venant ici. Et c’est formidable de jouer contre des équipes de différents pays. Nous avions deux clubs anglais – Gloucester et les Harlequins, et une équipe irlandaise, le Connacht, dans notre groupe. C’était très intéressant. »
Maintenant nous jouons Edinburgh en quart. Si c’est nouveau pour moi, ça ne l’est pas pour Toulouse qui affronte les Ecossais pour la douzième fois. Pour de nombreux joueurs, il n’y aura pas grand-chose de neuf ! »
« L’équipe d’Edinburgh est truffée d’internationaux et ce sera forcément un match intense et physique. »
Toulouse garde de bons souvenirs de Murrayfield, où ils ont remporté la finale de la H Cup en 2005 en dominant le Stade Français 18-12 après prolongations. Burgess n’y a, lui, joué qu’une seule fois avec les Wallabies, une défaite 9-8 face à l’Ecosse en 2009.
« Murrayfield est un terrain avec une longue histoire, connu partout dans le monde. Ce sera génial de jouer là-bas. J’y ai perdu avec l’Australie mais j’avais adoré jouer en rugby à VII. Ce premier quart de finale en Ecosse sera une belle occasion de renouer avec la victoire dans ce stade. »
Burgess, qui n’a eu qu’une semaine de vacances entre la fin de la Coupe du monde et son arrivée à Toulouse (il en a profité pour se marier avec sa fiancée Emilie en Tasmanie), se sent déjà chez lui dans le sud de la France.
« Nous adorons vivre ici ! Toulouse est une superbe ville et j’apprécie beaucoup apprendre la langue et découvrir la culture locale. C’est exactement ce que je voulais », s’enthousiamse-t-il.
“ Jouer au rugby ici est merveilleux et, mis à part quelques petits problèmes de langue occasionnels, cela n’a pas été difficile du tout de m’adapter dans une équipe comme Toulouse, qui joue un rugby enlevé et spectaculaire. »
« Bien sûr, npous avons été très déçus de perdre le dernier match de poule contre Gloucester. Maintenant, nous devons jouer notre quart à l’extérieur mais ce ne sera pas un problème. Nous allons faire le boulot! ”
“ Et nous ne pouvons pas nous plaindre de cette défaite contre Gloucester. Ils avaient fait un match remarquable. C’est d’ailleurs sûrement la meilleure équipe contre laquelle j’ai joué depuis mon arrivée à Toulouse.
5
CLERMONT VEUT ENFIN VOIR UNE DEMIE
Lee Byrne en est convaincu: Clermont peut viser un fabuleux double Top 14-H Cup. Une première page de l’histoire du club sera tournée si, pour commencer sa double quête, l’ASM parvient à se qualifier pour sa première demi-finale, après trois échecs en quart de finale.
L’arrière du Pays de Galles et des Lions Britanniques et Irlandais a rejoint Clermont en provenance des Ospreys. Il a débuté tous les matches européens de Clermont cette saison, inscrit trois essais. Mais le club devra se déplacer en quart, à cause de défaites sur les pelouses de l’Ulster et de Leicester.
L’ASM devra donc voyager à Vicarage Road pour le dernier des quarts de finale du week-end dimanche. Le vainqueur aura l’avantage de recevoir la demi-finale.
“ Le titre de champion de France en 2010 a été absolument incroyable pour le club. Cela leur a enlevé une grosse pression des épaules après tant de défaites en finale », raconte Byrne, vainqueur du Grand Chelem avec le Pays de Galles en 2008 et en mars dernier.
« Je vois bien que la Heineken revête une grande importance pour le club. Avant que je ne débarque en France, beaucoup de gens pensaient que les clubs français n’étaient intéressés que par le Top 14. Ce n’est certainement plus vrai aujourd’hui. »
« Clermont prend cette compétition très au sérieux et ça fait déjà deux mois que l’on se concentre sur ce quart de finale face aux Saracens. »
« Nous ambitionnons de remporter la Coupe d’Europe et le Top 14! J’ai le sentiment que nous pouvons y arriver, que l’équipe est forte. »
« Les Saracens ont quelques internationaux qui ont participé au Tournoi des VI Nations. Brad Barriit et Owen Farrell notamment font un superbe travail avec l’Angleterre et les Saracens. Brad est un incroyable défenseur et Owen brille aussi bien en 10 qu’en 12. »
« Nous allons les avoir à l’oeil, tout comme certains Sud-Africains comme Ernst Joubert. Tout est réuni pour un grand match et de l’action aux quatre coins du terrain. »
« Nos avants abattent un énorme boulot, en match comme à l’entraînement. Ils peuvent récupérer de bons ballons pour lancer nos arrières, Wesley Fofana, Aurelien Rougerie, Julien Malzieu and Siti Sivivatu. »
« Wesley réalise une superbe saison pour le club et le XV de France qu’il a découvert lors du Tournoi. Il est simplement impressionnant.
Clermont a vu huit de ses joueurs participer au Tournoi des VI Nations, dont Morgan Parra, auteur de 56 points lors de la phase de poule de la H Cup. Si son épaule meurtrie le week-end dernier face à Biarritz est d’attaque, on le verra forcément au coeur de l’action.
« Notre seul regret de la phase de poule est de ne pas avoir gagné à Ravenhill lors de la 1ere journée, ce que nous aurions pu et dû faire, dit Byrne. Cela nous aurait mis en pole position pour recevoir en quart de finale. Cela aurait été un gros avantage puisque nous n’avons plus perdu chez nous depuis 2008.
« Le choc contre l’Ulster lors de la dernière journée fut très intense, il y avait tellement d’enjeu. Mais on savait aussi qu’ils auraient du mal à mettre fin à notre série à domicile. Avant notre défaite à Biarritz (14-15), nous restions aussi sur une belle série en Top 14. Nous jouons avec beaucoup de confiance mais, bien sûr, nous aurions préféré jouer dans notre stade, devant notre formidable public et dans une atmosphère électrique. »
Edinburgh Rugby veut écrire une nouvelle page de son histoire en H Cup lors de la réception samedi de Toulouse pour le match d’ouverture de ces quarts de finale.
Si Edinburgh a l’honneur d’être le premier club écossais à recevoir sur ses terres un quart de finale de H Cup, ils n’ont pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin. Le club veut aussi devenir le premier d’Ecosse à se qualifier pour une demi-finale.
Ce sera la douzième opposition entre les deux équipes, Toulouse menant largement 10 à 1 dans ces confrontations. Mais l’entraîneur Michael Bradley espère que l’avantage de recevoir sera décisif, surtout pour ce qui sera le plus grand match de l’histoire joué par un club écossais, avec, en début de semaine, déjà plus de 30 000 billets vendus.
“Il y a une longue histoire entre les deux clubs et si Toulouse l’a plus souvent emporté, nous les avons aussi déjà battus. Le jeu très ouvert produit par les deux équipes promet un match enlevé », assène l’ancien capitaine et demi de mêlée du XV d’Irlande.
“ C’est une nouvelle expérience pour Edinburgh mais nous allons chez nous devant une foule énorme. Nous sommes très confiants mais aussi très respectueux de notre adversaire. Mais si nous jouons avec tout notre potentiel, nous pouvons les battre et atteindre pour la première fois une demi-finale.
“ Cela va être un énorme défi, contre un formidable adversaire. C’est une occasion unique, un de celles où tout le monde sera fier d’être Ecossais.
“ Sur les 17 dernières années, Toulouse a été l’une des meilleures équipes en Europe, et souvent la meilleure. Avec huit joueurs en équipe de France dont Thierry Dusautoir, élu meilleur joueur du monde IRB, ils ont des joueurs fantastiques.
« Ils seront privés de Vincent Clerc et Maxime Médard mais il suffit de regarder le noms de leurs remplaçants derrière pour s’apercevoir de la richesse de leur effectif. Mais aucune équipe n’est invincible mais Toulouse a de la marge en Top 14 sur le troisième et un tel pédigrée que leur désir de trophée est évident, et la H Cup est l’un de leurs objectifs prioritaires.
Toulouse est le club le plus titré en Europe, quatre fois lauréat de l’épreuve pour six finales. Il atteint cette saison la phase finale pour la 14e fois, ne manquant à l’appel qu’en 2001, 2002 et 2007.
« Je suis un nouveau coach, avec un nouveau staff, mais on ressent parfaitement l’excitation de tout le monde au club », ajoute Bradley.
“C’est le plus grand match de l’histoire du rugby de club écossaise et le premier quart à être disputé en Ecosse. C’est une grande fierté que ce soit Edinburgh qui ait réussi ça. »
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QUARTS DE FINALES H CUP
(Coups d’envoi en heure française)
SAMEDI, 7 AVRIL
16.00 Edinburgh Rugby - Toulouse – Murrayfield, Edinburgh
Arbitre: Nigel Owens (Pays de Galles)
Arbitres assistants: Andrew Small (Angleterre), Stuart Terheege (Angleterre)
Arbitre vidéo: Derek Bevan (Pays de Galles)
TV: Sky Sports / FR2 / Canal+
18.45 Leinster Rugby - Cardiff Blues - Aviva Stadium, Dublin
Arbitre: Dave Pearson (Angleterre)
Arbitres assistants: Pascal Gauzere (France), David Changleng (Ecosse)
Arbitre vidéo: Geoff Warren (Angleterre)
TV: Sky Sports / Sport+ DIMANCHE, 8 AVRIL
14.45 Munster Rugby - Ulster Rugby – Thomond Park, Limerick
Arbitre: Romain Poite (France)
Arbitres assistants: Jerome Garces, Mathieu Raynal (France)
Arbitre vidéo: Giulio De Santis (Italie)
TV: Sky Sports / Sport+
17.30 Saracens - ASM Clermont Auvergne – Vicarage Road, Watford
Arbitre: Alain Rolland (Irlande)
Arbitres assistants: Neil Paterson (Ecosse), Simon McDowell (Irlande)
Arbitre vidéo: Nigel Whitehouse (Pays de Galles)
TV: Sky Sports / FR2
DEMI-FINALES H CUP
(Les 28 et 29 avril)
Le vainqueur du premier quart de finale nommé aura l’avantage du terrain.
Saracens ou ASM Clermont Auvergne contre Leinster Rugby ou Cardiff Blues Munster Rugby ou Ulster Rugby - Edinburgh Rugby ou Toulouse
FINALE H CUP Samedi 19 mai – TWICKENHAM (18.00)
3
SMIT RETROUVE CLERMONT
John Smit a fait ses débuts en H Cup avec Clermont, que le capitaine des champions du monde 2007 retrouvera avec les Saracens lors du quart de finale explosif de dimanche à Vicarage Road.
L’ancien talonneur (ou pilier) des Springboks a participé à trois matches de H Cup en 2007/08 avec le club auvergnat avant de retourner en Afrique du Sud pour finir sa carrière internationale avec une 111e sélection, record national, récoltée lors de la défaite en quart de finale de la Coupe du monde l’automne dernier face à l’Australie.
Il a joué cinq matches lors de la phase de poules avec les Saracens sur la route de ces quarts de finale et il attend avec impatience de retrouver Clermont pour une place en demie.
« C’est formidable de jouer Clermont, avoue celui qui a été 83 fois capitaine des Boks. Pour y avoir joué, je sais combien il sera difficile de les battre. J’ai gardé de très bons contacts là-bas et depuis le tirage au sort, j’ai souvent chatté avec des joueurs ou des officiels du club. Ils m’ont tous promis un énorme match contre les Saracens ! »
« Il est impossible de dire quel est leur joueur le plus dangereux, ils en ont tellement : leur capaitaine Aurélien Rougerie, un monstre de puissance, Julien Malzieu, Julien Bonnaire ou encore Brock James qui conduit si bien leur jeu. »
« Clermont possède des joueurs phénoménaux mais aussi une très bonne santé financière. Ils utilisent très bien cet argent, achetant les joueurs qui leur conviennent le mieux. Il y a aussi une excellente structure, dès les catégories de jeunes, et un excellent staff technique, qui sait utiliser tout le potentiel de ses joueurs.
« Ce qu’il y a de si spécial à Clermont, c’est la magnifique relation entre les joueurs et le public, qui remplit le stade Michelin à chaque occasion. Ils sont si passionnés!”
« Quand on est joueur de l’ASM, cette passion vous pousse à toujours faire l’effort supplémentaire pour aider l’équipe à gagner. Le staff a peut-être un peu changé, mais je sais parfaitement qu’ils seront au moins aussi forts que lorsque je jouais là-bas, il y a quatre ans. »
Clermont a enchaîné 11 victoires consécutives à domicile, sa dernière défaite remontant à un match de poule face à Sale, en 2008, l’une de ses cinq défaites à domiciles en 27 matches. Mais le club, qui fête ses cent ans cette saisons, sait aussi qu’il n’a jamais atteint une demi-finale de H Cup.
« Ils n’ont plus perdu depuis longtemps chez eux, alors c’est vraiment une bonne chose de jouer à domicile », admet Smit.
« Avoir gagné le Top 14 en 2010 ne va les rendre que plus dangereux. Ils ont attendu tellement longtemps ce titre qu’ils ne visaient que le Championnat. J’étais dans leurs rangs en 2008 quand on avait perdu en finale 26-20 face à Toulouse. Je suis donc parti un peu tôt pour entrer dans l’histoire de ce club. »
« Mais avec cette victoire en Top 14 il y a deux ans (16-6 contre Perpignan), ils veulent maintenant élargir l’éventail de leurs ambitions et ils veulent maintenant tout gagner.
« Ils surfent sur une belle vague de succès et nous savons que ce sera un adversaire extrêmement dangereux pour décrocher une place en demi-finale. Nous devrons absolument être à notre meilleur niveau. Mais j’adore jouer ici avec les Saracens. J’ai reçu un formidable accueil et j’ai adoré jouer en H Cup, bien plus que lors de mes débuts dans l’épreuve avec Clermont. C’était contre le Munster, à Limerick, un horrible souvenir. »
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BURGESS: “TOULOUSE ADORE LA H CUP”
Toulouse détient le nombre de victoires dans l’épreuve, quatre. Pour sa première saison en France, Luke Burgess s’est vite aperçu de l’importance de la H Cup pour Toulouse.
Le demi de mêlée australien a aide les Wallabies à décrocher la médaille de bronze lors de la dernière Coupe du monde, grâce à une victoire 21-18 sur le Pays de Galles à l’Eden Park.
On peut dire qu’il a réussi ses débuts en H Cup, élu homme du match lors de sa première apparition face à Gloucester.
Toulouse se rend samedi au Murrayfield d’Edinburgh, en Ecosse, pour disputer son quart de finale. Luke Burgess est très impatient de découvrir l’ambiance des matches couperet.
« Vous sentez l’atmosphère changer au club quand approche la H Cup », révèle le Wallaby aux 37 sélections. »
« Cela dit combien l’épreuve est importante pour Toulouse, mais je suis sûr que c’est à peu près partout la même chose. C’est énorme ! »
« Ca joue à un très gros niveau et ce sera très physique, juste comme je me l’imaginais en venant ici. Et c’est formidable de jouer contre des équipes de différents pays. Nous avions deux clubs anglais – Gloucester et les Harlequins, et une équipe irlandaise, le Connacht, dans notre groupe. C’était très intéressant. »
Maintenant nous jouons Edinburgh en quart. Si c’est nouveau pour moi, ça ne l’est pas pour Toulouse qui affronte les Ecossais pour la douzième fois. Pour de nombreux joueurs, il n’y aura pas grand-chose de neuf ! »
« L’équipe d’Edinburgh est truffée d’internationaux et ce sera forcément un match intense et physique. »
Toulouse garde de bons souvenirs de Murrayfield, où ils ont remporté la finale de la H Cup en 2005 en dominant le Stade Français 18-12 après prolongations. Burgess n’y a, lui, joué qu’une seule fois avec les Wallabies, une défaite 9-8 face à l’Ecosse en 2009.
« Murrayfield est un terrain avec une longue histoire, connu partout dans le monde. Ce sera génial de jouer là-bas. J’y ai perdu avec l’Australie mais j’avais adoré jouer en rugby à VII. Ce premier quart de finale en Ecosse sera une belle occasion de renouer avec la victoire dans ce stade. »
Burgess, qui n’a eu qu’une semaine de vacances entre la fin de la Coupe du monde et son arrivée à Toulouse (il en a profité pour se marier avec sa fiancée Emilie en Tasmanie), se sent déjà chez lui dans le sud de la France.
« Nous adorons vivre ici ! Toulouse est une superbe ville et j’apprécie beaucoup apprendre la langue et découvrir la culture locale. C’est exactement ce que je voulais », s’enthousiamse-t-il.
“ Jouer au rugby ici est merveilleux et, mis à part quelques petits problèmes de langue occasionnels, cela n’a pas été difficile du tout de m’adapter dans une équipe comme Toulouse, qui joue un rugby enlevé et spectaculaire. »
« Bien sûr, npous avons été très déçus de perdre le dernier match de poule contre Gloucester. Maintenant, nous devons jouer notre quart à l’extérieur mais ce ne sera pas un problème. Nous allons faire le boulot! ”
“ Et nous ne pouvons pas nous plaindre de cette défaite contre Gloucester. Ils avaient fait un match remarquable. C’est d’ailleurs sûrement la meilleure équipe contre laquelle j’ai joué depuis mon arrivée à Toulouse.
5
CLERMONT VEUT ENFIN VOIR UNE DEMIE
Lee Byrne en est convaincu: Clermont peut viser un fabuleux double Top 14-H Cup. Une première page de l’histoire du club sera tournée si, pour commencer sa double quête, l’ASM parvient à se qualifier pour sa première demi-finale, après trois échecs en quart de finale.
L’arrière du Pays de Galles et des Lions Britanniques et Irlandais a rejoint Clermont en provenance des Ospreys. Il a débuté tous les matches européens de Clermont cette saison, inscrit trois essais. Mais le club devra se déplacer en quart, à cause de défaites sur les pelouses de l’Ulster et de Leicester.
L’ASM devra donc voyager à Vicarage Road pour le dernier des quarts de finale du week-end dimanche. Le vainqueur aura l’avantage de recevoir la demi-finale.
“ Le titre de champion de France en 2010 a été absolument incroyable pour le club. Cela leur a enlevé une grosse pression des épaules après tant de défaites en finale », raconte Byrne, vainqueur du Grand Chelem avec le Pays de Galles en 2008 et en mars dernier.
« Je vois bien que la Heineken revête une grande importance pour le club. Avant que je ne débarque en France, beaucoup de gens pensaient que les clubs français n’étaient intéressés que par le Top 14. Ce n’est certainement plus vrai aujourd’hui. »
« Clermont prend cette compétition très au sérieux et ça fait déjà deux mois que l’on se concentre sur ce quart de finale face aux Saracens. »
« Nous ambitionnons de remporter la Coupe d’Europe et le Top 14! J’ai le sentiment que nous pouvons y arriver, que l’équipe est forte. »
« Les Saracens ont quelques internationaux qui ont participé au Tournoi des VI Nations. Brad Barriit et Owen Farrell notamment font un superbe travail avec l’Angleterre et les Saracens. Brad est un incroyable défenseur et Owen brille aussi bien en 10 qu’en 12. »
« Nous allons les avoir à l’oeil, tout comme certains Sud-Africains comme Ernst Joubert. Tout est réuni pour un grand match et de l’action aux quatre coins du terrain. »
« Nos avants abattent un énorme boulot, en match comme à l’entraînement. Ils peuvent récupérer de bons ballons pour lancer nos arrières, Wesley Fofana, Aurelien Rougerie, Julien Malzieu and Siti Sivivatu. »
« Wesley réalise une superbe saison pour le club et le XV de France qu’il a découvert lors du Tournoi. Il est simplement impressionnant.
Clermont a vu huit de ses joueurs participer au Tournoi des VI Nations, dont Morgan Parra, auteur de 56 points lors de la phase de poule de la H Cup. Si son épaule meurtrie le week-end dernier face à Biarritz est d’attaque, on le verra forcément au coeur de l’action.
« Notre seul regret de la phase de poule est de ne pas avoir gagné à Ravenhill lors de la 1ere journée, ce que nous aurions pu et dû faire, dit Byrne. Cela nous aurait mis en pole position pour recevoir en quart de finale. Cela aurait été un gros avantage puisque nous n’avons plus perdu chez nous depuis 2008.
« Le choc contre l’Ulster lors de la dernière journée fut très intense, il y avait tellement d’enjeu. Mais on savait aussi qu’ils auraient du mal à mettre fin à notre série à domicile. Avant notre défaite à Biarritz (14-15), nous restions aussi sur une belle série en Top 14. Nous jouons avec beaucoup de confiance mais, bien sûr, nous aurions préféré jouer dans notre stade, devant notre formidable public et dans une atmosphère électrique. »
mercredi 4 avril 2012
La Newsletter de l'Amlin Challenge Cup
LES HARLEQUINS SE MEFIENT DE WILKINSON
Nick Evans fait tout ce qu’il peut pour être d’attaque vendredi soir pour le quart de finale à Toulon, au stade Mayol. Et la perspective d’un face-à-face avec Jonny Wilkinson offre un surplus d’énergie à l’ancien ouvreur des All Blacks pour être de la partie. Les Harlequins y défendront leur titre.
Evans s’est blessé à la cheville le week-end dernier lors de la victoire des siens à Wembley 24-19 face aux Saracens. « Cela pourrait être un peu juste mais on en saura plus après des examens approfondis. J’ai tellement envie de jouer ce match à Toulon. »
Ce sera un défi de jouer contre la légende Wilkinson et ça me donne la force de remettre cette cheville en état au plus vite. Je ne l’ai jamais affronté dans un duel d’ouvreurs. Cela dépendra aussi de leur choix en 10. Jonny est un grand attaquant, qui sait aussi occuper le terrain, quand Matt Giteau est une menace offensive permanente. »
« De toute façon, tout partira de devant. Ils ont un gros pack et ce sera une dure journée de travail pour nos avants. »
« Evans est l’auteur de la transformation en bord de touche qui avait offert le titre aux Harlequins contre le Stade Français l’an passé en finale de l’Amlin. C’était la troisième victoire dans l’épreuve des Londoniens, qui tiennent à défendre leur couronne.
« Remporter l’Amlin Challenge Cup a été un énorme truc pour nous. Ca nous a permis de voir que l’on pouvait avoir de hautes ambitions européennes », dit-il encore.
« Nous sommes les tenants du titre, mais il est difficile de jouer à Toulon, encore plus d’y gagner ! Mais nous nous battrons jusqu’au bout.
« Nous sommes bien sûr déçus d’avoir manqué la qualification en H Cup mais nous sommes toujours en course en Amlin et nous avons un gros match qui nous attend vendredi soir. »
Wilkinson a joué l’intégralité de la défaite de la 22e journée de Top 14 contre Brive, inscrivant tous les points varois (9-14) de trois pénalités. Malgré ce revers, Toulon reste bien classé, en troisième position qui leur fournirait une qualification automatiquen pour la prochaine H Cup.
« Je n’ai jamais joué à Toulon mais j’ai entendu dire que le public y était bouillant et que l’atmosphère était unique ! », ajoute Evans.
« Toulon regorge de joueurs de qualité que vous ne pouvez jamais être sûr de l’équipe qui sera alignée. Ils ont une équipe très complète et de nombreux joueurs internationaux venus du monde entier. »
Trois joueurs des Harlequins ont reçu un carton jaune samedi à Wembley et l’équipe s’est vue sanctionner de très nombreuses fois. Le Directeur du rugby, Conor O’Shea a reconnu q’une telle indiscipline serait rédhibitoire à Toulon. « Nous avons oublié notre discipline, provoqué des pénalités stupides. On doit absolument éviter ça en quart de finale », a-t-il dit.
« Mais notre défense a été incroyable. Les joueurs ont fait don de leurs corps et ceux qui joueront à Toulon devront rééditer cette performance. »
2
QUARTS DE FINALE DE L’AMLIN CHALLENGE CUP (Les coups d’envoi sont en heure locale)
JEUDI 5 AVRIL 20.45 Stade Francais Paris - Exeter Chiefs – Stade Charléty Arbitre: Peter Fitzgibbon (Irl) Arbitres assistants: James Jones (PdG), David Wilkinson (Irl)
Arbitre vidéo: Jim Yuille (Eco) TV: Eurosport France / Sky Sports
VENDREDI 6 APRIL 20.45 Toulon - Harlequins – Stade Félix Mayol Arbitre: George Clancy (Irl) Arbitres assistants: Dudley Phillips (Irl), Carlo Damasco (Ita) Arbitre vidéo: Marshall Kilgore (Irl) TV: FR4 / Sky Sports
SAMEDI 7 APRIL 12.30 London Wasps - Biarritz Olympique – Adams Park Arbitre: John Lacey (Irl) Arbitres assistants: Peter Allan (Eco), Leo Colgan (Irl) Arbitre vidéo: Iain Ramage (Eco) TV: Sky Sports / Eurosport France
DIMANCHE 8 APRIL 20.15 Brive - Scarlets – Stadium Municipal Amédée Domenech Arbitre: Wayne Barnes (Ang) Arbitres assistants: Greg Garner, Paul Dix (Ang) Arbitre vidéo: Graham Hughes (Ang) TV: Sky Sports / S4C
DEMI-FINALES (Matches à jouer entre le 27 et le 29 April) Toulon ou Harlequins - Stade Francais Paris ou Exeter Chiefs London Wasps ou Biarritz Olympique - Brive ou Scarlets
Finale de l'Amlin Challenge Cup Vendredi 18 mai – Twickenham Stoop (20.00)
3
BALSHAW: “BIARRITZ VEUT CE TITRE”
Le Biarritz Olympique a disputé 12 Heineken Cup à ce jour, et Iain Balshaw espère bien que le club va se qualifier pour une 13eédition. Il leur faudra pour ça remporter l’Amlin Challenge Cup, le vendredi 18 mai au Twickenham Stoop. En ajoutant son nom au palmarès de l’épreuve, Biarritz se qualifierait pour la « grande » Coupe d’Europe.
S’il en arrive à cette extrémité, c’est que le BO est bien trop à la traîne en Top 14 pour espérer une place qualificative en H Cup la saison prochaine, 10e malgré son succès de prestige face à Clermont samedi dernier (15-14).
Biarritz s’est qualifié pour cette phase finale de l’Amlin Challenge Cup en tant que l’un des trois meilleurs deuxièmes de poules en H Cup, en compagnie des Scarlets et des Harlequins, qui va ainsi pouvoir défendre son titre. Le club basque, pour passer ce quart de finale, devra gérer un voyage périlleux à l’Adams Park pour défier les London Wasps.
« On n’a plus aucune chance de nous qualifier par le biais du championnat, alors l’Amlin Challenge Cup est devenue un réel objectif pour nous », tonne l’arrière Balshaw, 35 fois international anglais et retenu pour la tournée des Lions Britanniques et irlandais en Australie en 2001.
« L’Amlin Challenge Cup est une grande compétition et nous ne sommes qu’à trois matches du trophée, même si ce sont trois matches très difficiles. C’est source d’une forte motivation, comme le ait que le vainqueur soit qualifié pour la prochaine Heineken Cup. »
« Nous voulons jouer la plus grande compétition de clubs au monde, c'est-à-dire la Heineken Cup. Nous avons été extrêmement frustrés cette saison par notre inconstance, aussi bien au niveau du jeu que des résultats. »
« Ces pertes de balles, ces turn-overs nous ont souvent fait très mal. Quand vous rendez douze ballons par match, votre adversaire finit toujours par en exploiter certains et vous punir au tableau d’affichage. Mais nous savons aussi que lorsque la machine tourne, nous pouvons rivaliser avec n’importe qui. »
Bien sûr, je connais bien les Wasps et leur directeur du rugby, Dai Young, un formidable manager. Mais on sait aussi qu’ils luttent en Premiership et que leur infirmerie compte quelques blessés longue-durée. Mais ils auront ausrotut l’avantage de jouer à domicile. »
« Nicky Robinson est un de leurs joueurs-clés, mais ils possèdent aussi une ligne arrière dynamique et avants puissants. Si on leur offre des munitions, ils sauront en utiliser quelques-unes. »
« Mais si on se concentre sur nos nous-mêmes et nos fondamentaux - la mêlée, la touche, le jeu au pied - nous avons ensuite certains joueurs capables eux aussi de faire la différence. »
Biarritz pourrait être privé de son centre Damien Traille. Le remplaçant lors de la finale de la Coupe du monde cet automne, 32 ans, souffre du pied depuis la victoire à Lyon (34-17) il y a dix jours.
Les autres finalistes en Nouvelle-Zélande, Dimitri Yachvili et Imanol Harinordoquy, sont eux de retour aux affaires après le Tournoi des VI Nations.
« Leur rôle sera vital pour se frayer une place en demi-finale. Ces types apportent leur expérience à l’équipe, » dit Balshaw. Dimitri est l’un des meilleurs demi de mêlée du monde et il bute comme personne. Il est essentiel dans notre jeu et on voit bien lorsqu’il n’est pas là. Imanol, c’est notre talisman, en plus d’être un des plus grands troisièmes lignes de ce jeu. Son abattage est phénoménal. Nous sommes heureux de voir notre effectif presque au complet et a très envie de relever ce défi que constitue ce match à Londres. Nous voulons absolument nous qualifier pour les demi-finales. »
4
EXETER PRET A RELEVER LE DEFI PARISIEN
Ignacio Mieres est le meilleur réalisateur en Amlin Challenge Cup cette saison, les Chiefs d’Exeter espèrent que leur international argentin va continuer à empiler les points lors du quart de finale contre le Stade Français à Charléty jeudi soir.
Et Mieres, auteur déjà de 59 points en phase de poule, devrait retrouver en face de lui son compatriote Felipe Contepomi, un talisman du club parisien. Mieres, 24 ans et 4 sélections avec les Pumas, a porté les couleurs parisiennes en 2009/10, participant à trois matches H Cup. Il apprécie de retrouver jeudi certains de ses anciens coéquipiers comme Contepomi, Jules Plisson et Paul Warwick.
« Felipe est une légende du rugby mondial, pas seulement en Argentine. Ce serait formidable de jouer contre lui », dit Mieres, qui aussi joué à Perpignan, en remplacement de Dan Carter, blessé, en 2009.
« Vous apprenez beaucoup, que vous jouiez contre ou avec, quand vous avez ce genre de joueurs à vos côtés. »
« Ils possèdent de très bons joueurs, comme Sergio Parisse, Martin Rodriguez ou Julien Dupuy. Mais pour moi, le plus dangereux sera le pilier argentin Rodrigo Roncero, un vrai danger sur le terrain et surtout un grand meneur d’hommes. »
« Il m’a beaucoup appris quand j’étais à Paris. C’est un joueur très important de l’effectif du Stade, un joueur de classe mondiale. »
« Nous savons qu’ils réalisent un bien meilleur championnat cette saison, avec de bons résultats et la manière. Ils ont aussi atteint la finale de l’Amlin Challenge Cup en 2011, perdant de justesse contre les Harlequins à Cardiff. »
« Avant, ils avaient plein de noms ronflants, des joueurs incroyables qui leur ont permis de remporter quatre Top 14 depuis leur remontée en 1998. C’est mieux que n’importe quel club français sur la même période. »
« Je ne connais pas personnellement leur entraîneur, Michael Cheika. Mais je sais qu’il a mené le Leinster à la victoire et qu’il travaille très sérieusement. Il a des analyses très pointues et sait préparer ses matches.
« Cela va être très dur mais c’est un beau challenge de voir si on peut rivaliser avec ce genre d’équipe.
« C’est un énorme avantage de jouer à domicile à ce stade de la competition et ils auront le public derrière eux. Les clubs français préfèrent jouer à domicile, ils sont plus en confiance. C’est quelque chose que nous devrons surmonter. »
« Mais nous avons travaillé vraiment dur pour atteindre ce quart de finale, avec une seule courte défaite à Perpignan (12-15). Pour notre deuxième saison européenne, les joueurs sont ravis d’atteindre cette phase finale.
« Nous sommes une équipe tout-terrain, notre plus grande force est sans doute de ne jamais rien lâcher avant le coup de sifflet final. Nous n’abandonnons jamais et il nous faudra cette détermination, que chacun soit à 100%, pour entrevoir les demi-finales.
« Le vainqueur devra ensuite aller soit à Toulon, soit chez les Harlequins. Il nous faudra donc deux victoires en déplacement pour aller en finale. C’est un énorme défi.
« La victoire contre Gloucester nous a permis de retrouver la confiance. Cela pourrait nous aider à l’heure d’entamer une grosse série de matches importants, à commencer par ce match à Paris. »
5
POPHAM: “CA VA ETRE PHYSIQUE”
Alix Popham avertit les Sacrlets que « l’accueil à Brive sera chaud, comme partout quand vous jouez en France ». Llanelli se déplace ce dimanche au Stade Amédée-Domenech pour un quart de finale explosif à Brive.
Popham, troisième-ligne centre 33 fois capé avec le Pas de Galles, a dû raccrocher les crampons l’année dernière en raison d’une blessure à l’épaule. Il a fini sa carrière à Brive, qu’il avait rejoint en provenance des Scarlets en 2088.
Llanelli, qui avait perdu lors de son premier quart de finale en Amlin Challenge Cup à Toulon (12-38), Biarritz et les Harlequins sont les trois équipes de H Cup reversées en Amlin Challenge Cup.
« Les Scarlets seront accueillis très chaleureusement, comme le Munster l’année dernière au même stade de la compétition. Ca va être un match énorme ! », dit Popham, qui dirige aujourd’hui l’équipe amateur de Newbridge Youth, au Pays de Galles.
« Brive a très envie de faire quelque chose de bien dans cette Amlin Challenge Cup cette saison, comme les saisons précédentes d’ailleurs. J’ai parlé récemment à leur vice-président, Simon Gillham, qui m’a dit combien son club prenait l’épreuve au sérieux. Ils veulent vraiment remporter cette épreuve.
« Antonie Claasen, le capitaine briviste, est un grand joueur et, même s’il est en partance pour Castres, il va tout donner. L’Anglais Jamie Noon est également en grande forme.
« Quand les deux équipes se sont rencontrées en 2009/10 en H Cup en phase de poule, ça a été fabuleux pour moi de jouer contre mon ancien club. Je me souviens surtout d’un bon saignement de nez infligé par Arnaud Méla à Matthew Rees !
« Arnaud est un joueur clé du CAB. Il sera encore au coeur du combat, qui s’annonce très physique. Brive met énormément de fierté à dominer la conquête, touches et mêlées. Mais les Scarlets ont fait une grand découverte avec Ben Morgan. Ils ont eu le courage de lui offrir un contrat pro alors qu’il était amateur à Merthyr.
« Il m’a impressionné autant avec les Scarlets qu’avec le XV de la Rose. C’est un porteur de balle hors-norme et son influence dans le jeu pourrait s’avérer décisive contre Brive.
Brive et les Scarlets se rencontrent pour la quatrième fois dans une compétiton européenne, les gallois menant 2-1 après ses deux victoires l’an passé en phase de poule de la H Cup. Pour Brive, c’est une dixième apparition en quart de finale de l’Amlin Challenge Cup.
Popham, qui a atterri à Brive après des passages à Newport, Leeds et, donc, Llanelli, admet que « jouer en France est totalement différent de jouer en Angleterre ou au Pays de Galles. »
« Il y a une mentalité particulière sur les matches à domicile. On le voit à l’entraînement dans la semaine. Et l’atmosphère qui règne est aussi très différente.
« C’est toujours beaucoup plus dur de jouer hors de ses bases. Les supporters mettent une incroyable pression et même les grosses écuries ont du mal à l’extérieur.
« La foule sera immense. Brive est une petite ville mais le Stade affiche une moyenne remarquable de 13 000 spectateurs par match, pour un stade qui peut en contenir 15 000. »
Mark Jones, ERC
Nick Evans fait tout ce qu’il peut pour être d’attaque vendredi soir pour le quart de finale à Toulon, au stade Mayol. Et la perspective d’un face-à-face avec Jonny Wilkinson offre un surplus d’énergie à l’ancien ouvreur des All Blacks pour être de la partie. Les Harlequins y défendront leur titre.
Evans s’est blessé à la cheville le week-end dernier lors de la victoire des siens à Wembley 24-19 face aux Saracens. « Cela pourrait être un peu juste mais on en saura plus après des examens approfondis. J’ai tellement envie de jouer ce match à Toulon. »
Ce sera un défi de jouer contre la légende Wilkinson et ça me donne la force de remettre cette cheville en état au plus vite. Je ne l’ai jamais affronté dans un duel d’ouvreurs. Cela dépendra aussi de leur choix en 10. Jonny est un grand attaquant, qui sait aussi occuper le terrain, quand Matt Giteau est une menace offensive permanente. »
« De toute façon, tout partira de devant. Ils ont un gros pack et ce sera une dure journée de travail pour nos avants. »
« Evans est l’auteur de la transformation en bord de touche qui avait offert le titre aux Harlequins contre le Stade Français l’an passé en finale de l’Amlin. C’était la troisième victoire dans l’épreuve des Londoniens, qui tiennent à défendre leur couronne.
« Remporter l’Amlin Challenge Cup a été un énorme truc pour nous. Ca nous a permis de voir que l’on pouvait avoir de hautes ambitions européennes », dit-il encore.
« Nous sommes les tenants du titre, mais il est difficile de jouer à Toulon, encore plus d’y gagner ! Mais nous nous battrons jusqu’au bout.
« Nous sommes bien sûr déçus d’avoir manqué la qualification en H Cup mais nous sommes toujours en course en Amlin et nous avons un gros match qui nous attend vendredi soir. »
Wilkinson a joué l’intégralité de la défaite de la 22e journée de Top 14 contre Brive, inscrivant tous les points varois (9-14) de trois pénalités. Malgré ce revers, Toulon reste bien classé, en troisième position qui leur fournirait une qualification automatiquen pour la prochaine H Cup.
« Je n’ai jamais joué à Toulon mais j’ai entendu dire que le public y était bouillant et que l’atmosphère était unique ! », ajoute Evans.
« Toulon regorge de joueurs de qualité que vous ne pouvez jamais être sûr de l’équipe qui sera alignée. Ils ont une équipe très complète et de nombreux joueurs internationaux venus du monde entier. »
Trois joueurs des Harlequins ont reçu un carton jaune samedi à Wembley et l’équipe s’est vue sanctionner de très nombreuses fois. Le Directeur du rugby, Conor O’Shea a reconnu q’une telle indiscipline serait rédhibitoire à Toulon. « Nous avons oublié notre discipline, provoqué des pénalités stupides. On doit absolument éviter ça en quart de finale », a-t-il dit.
« Mais notre défense a été incroyable. Les joueurs ont fait don de leurs corps et ceux qui joueront à Toulon devront rééditer cette performance. »
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QUARTS DE FINALE DE L’AMLIN CHALLENGE CUP (Les coups d’envoi sont en heure locale)
JEUDI 5 AVRIL 20.45 Stade Francais Paris - Exeter Chiefs – Stade Charléty Arbitre: Peter Fitzgibbon (Irl) Arbitres assistants: James Jones (PdG), David Wilkinson (Irl)
Arbitre vidéo: Jim Yuille (Eco) TV: Eurosport France / Sky Sports
VENDREDI 6 APRIL 20.45 Toulon - Harlequins – Stade Félix Mayol Arbitre: George Clancy (Irl) Arbitres assistants: Dudley Phillips (Irl), Carlo Damasco (Ita) Arbitre vidéo: Marshall Kilgore (Irl) TV: FR4 / Sky Sports
SAMEDI 7 APRIL 12.30 London Wasps - Biarritz Olympique – Adams Park Arbitre: John Lacey (Irl) Arbitres assistants: Peter Allan (Eco), Leo Colgan (Irl) Arbitre vidéo: Iain Ramage (Eco) TV: Sky Sports / Eurosport France
DIMANCHE 8 APRIL 20.15 Brive - Scarlets – Stadium Municipal Amédée Domenech Arbitre: Wayne Barnes (Ang) Arbitres assistants: Greg Garner, Paul Dix (Ang) Arbitre vidéo: Graham Hughes (Ang) TV: Sky Sports / S4C
DEMI-FINALES (Matches à jouer entre le 27 et le 29 April) Toulon ou Harlequins - Stade Francais Paris ou Exeter Chiefs London Wasps ou Biarritz Olympique - Brive ou Scarlets
Finale de l'Amlin Challenge Cup Vendredi 18 mai – Twickenham Stoop (20.00)
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BALSHAW: “BIARRITZ VEUT CE TITRE”
Le Biarritz Olympique a disputé 12 Heineken Cup à ce jour, et Iain Balshaw espère bien que le club va se qualifier pour une 13eédition. Il leur faudra pour ça remporter l’Amlin Challenge Cup, le vendredi 18 mai au Twickenham Stoop. En ajoutant son nom au palmarès de l’épreuve, Biarritz se qualifierait pour la « grande » Coupe d’Europe.
S’il en arrive à cette extrémité, c’est que le BO est bien trop à la traîne en Top 14 pour espérer une place qualificative en H Cup la saison prochaine, 10e malgré son succès de prestige face à Clermont samedi dernier (15-14).
Biarritz s’est qualifié pour cette phase finale de l’Amlin Challenge Cup en tant que l’un des trois meilleurs deuxièmes de poules en H Cup, en compagnie des Scarlets et des Harlequins, qui va ainsi pouvoir défendre son titre. Le club basque, pour passer ce quart de finale, devra gérer un voyage périlleux à l’Adams Park pour défier les London Wasps.
« On n’a plus aucune chance de nous qualifier par le biais du championnat, alors l’Amlin Challenge Cup est devenue un réel objectif pour nous », tonne l’arrière Balshaw, 35 fois international anglais et retenu pour la tournée des Lions Britanniques et irlandais en Australie en 2001.
« L’Amlin Challenge Cup est une grande compétition et nous ne sommes qu’à trois matches du trophée, même si ce sont trois matches très difficiles. C’est source d’une forte motivation, comme le ait que le vainqueur soit qualifié pour la prochaine Heineken Cup. »
« Nous voulons jouer la plus grande compétition de clubs au monde, c'est-à-dire la Heineken Cup. Nous avons été extrêmement frustrés cette saison par notre inconstance, aussi bien au niveau du jeu que des résultats. »
« Ces pertes de balles, ces turn-overs nous ont souvent fait très mal. Quand vous rendez douze ballons par match, votre adversaire finit toujours par en exploiter certains et vous punir au tableau d’affichage. Mais nous savons aussi que lorsque la machine tourne, nous pouvons rivaliser avec n’importe qui. »
Bien sûr, je connais bien les Wasps et leur directeur du rugby, Dai Young, un formidable manager. Mais on sait aussi qu’ils luttent en Premiership et que leur infirmerie compte quelques blessés longue-durée. Mais ils auront ausrotut l’avantage de jouer à domicile. »
« Nicky Robinson est un de leurs joueurs-clés, mais ils possèdent aussi une ligne arrière dynamique et avants puissants. Si on leur offre des munitions, ils sauront en utiliser quelques-unes. »
« Mais si on se concentre sur nos nous-mêmes et nos fondamentaux - la mêlée, la touche, le jeu au pied - nous avons ensuite certains joueurs capables eux aussi de faire la différence. »
Biarritz pourrait être privé de son centre Damien Traille. Le remplaçant lors de la finale de la Coupe du monde cet automne, 32 ans, souffre du pied depuis la victoire à Lyon (34-17) il y a dix jours.
Les autres finalistes en Nouvelle-Zélande, Dimitri Yachvili et Imanol Harinordoquy, sont eux de retour aux affaires après le Tournoi des VI Nations.
« Leur rôle sera vital pour se frayer une place en demi-finale. Ces types apportent leur expérience à l’équipe, » dit Balshaw. Dimitri est l’un des meilleurs demi de mêlée du monde et il bute comme personne. Il est essentiel dans notre jeu et on voit bien lorsqu’il n’est pas là. Imanol, c’est notre talisman, en plus d’être un des plus grands troisièmes lignes de ce jeu. Son abattage est phénoménal. Nous sommes heureux de voir notre effectif presque au complet et a très envie de relever ce défi que constitue ce match à Londres. Nous voulons absolument nous qualifier pour les demi-finales. »
4
EXETER PRET A RELEVER LE DEFI PARISIEN
Ignacio Mieres est le meilleur réalisateur en Amlin Challenge Cup cette saison, les Chiefs d’Exeter espèrent que leur international argentin va continuer à empiler les points lors du quart de finale contre le Stade Français à Charléty jeudi soir.
Et Mieres, auteur déjà de 59 points en phase de poule, devrait retrouver en face de lui son compatriote Felipe Contepomi, un talisman du club parisien. Mieres, 24 ans et 4 sélections avec les Pumas, a porté les couleurs parisiennes en 2009/10, participant à trois matches H Cup. Il apprécie de retrouver jeudi certains de ses anciens coéquipiers comme Contepomi, Jules Plisson et Paul Warwick.
« Felipe est une légende du rugby mondial, pas seulement en Argentine. Ce serait formidable de jouer contre lui », dit Mieres, qui aussi joué à Perpignan, en remplacement de Dan Carter, blessé, en 2009.
« Vous apprenez beaucoup, que vous jouiez contre ou avec, quand vous avez ce genre de joueurs à vos côtés. »
« Ils possèdent de très bons joueurs, comme Sergio Parisse, Martin Rodriguez ou Julien Dupuy. Mais pour moi, le plus dangereux sera le pilier argentin Rodrigo Roncero, un vrai danger sur le terrain et surtout un grand meneur d’hommes. »
« Il m’a beaucoup appris quand j’étais à Paris. C’est un joueur très important de l’effectif du Stade, un joueur de classe mondiale. »
« Nous savons qu’ils réalisent un bien meilleur championnat cette saison, avec de bons résultats et la manière. Ils ont aussi atteint la finale de l’Amlin Challenge Cup en 2011, perdant de justesse contre les Harlequins à Cardiff. »
« Avant, ils avaient plein de noms ronflants, des joueurs incroyables qui leur ont permis de remporter quatre Top 14 depuis leur remontée en 1998. C’est mieux que n’importe quel club français sur la même période. »
« Je ne connais pas personnellement leur entraîneur, Michael Cheika. Mais je sais qu’il a mené le Leinster à la victoire et qu’il travaille très sérieusement. Il a des analyses très pointues et sait préparer ses matches.
« Cela va être très dur mais c’est un beau challenge de voir si on peut rivaliser avec ce genre d’équipe.
« C’est un énorme avantage de jouer à domicile à ce stade de la competition et ils auront le public derrière eux. Les clubs français préfèrent jouer à domicile, ils sont plus en confiance. C’est quelque chose que nous devrons surmonter. »
« Mais nous avons travaillé vraiment dur pour atteindre ce quart de finale, avec une seule courte défaite à Perpignan (12-15). Pour notre deuxième saison européenne, les joueurs sont ravis d’atteindre cette phase finale.
« Nous sommes une équipe tout-terrain, notre plus grande force est sans doute de ne jamais rien lâcher avant le coup de sifflet final. Nous n’abandonnons jamais et il nous faudra cette détermination, que chacun soit à 100%, pour entrevoir les demi-finales.
« Le vainqueur devra ensuite aller soit à Toulon, soit chez les Harlequins. Il nous faudra donc deux victoires en déplacement pour aller en finale. C’est un énorme défi.
« La victoire contre Gloucester nous a permis de retrouver la confiance. Cela pourrait nous aider à l’heure d’entamer une grosse série de matches importants, à commencer par ce match à Paris. »
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POPHAM: “CA VA ETRE PHYSIQUE”
Alix Popham avertit les Sacrlets que « l’accueil à Brive sera chaud, comme partout quand vous jouez en France ». Llanelli se déplace ce dimanche au Stade Amédée-Domenech pour un quart de finale explosif à Brive.
Popham, troisième-ligne centre 33 fois capé avec le Pas de Galles, a dû raccrocher les crampons l’année dernière en raison d’une blessure à l’épaule. Il a fini sa carrière à Brive, qu’il avait rejoint en provenance des Scarlets en 2088.
Llanelli, qui avait perdu lors de son premier quart de finale en Amlin Challenge Cup à Toulon (12-38), Biarritz et les Harlequins sont les trois équipes de H Cup reversées en Amlin Challenge Cup.
« Les Scarlets seront accueillis très chaleureusement, comme le Munster l’année dernière au même stade de la compétition. Ca va être un match énorme ! », dit Popham, qui dirige aujourd’hui l’équipe amateur de Newbridge Youth, au Pays de Galles.
« Brive a très envie de faire quelque chose de bien dans cette Amlin Challenge Cup cette saison, comme les saisons précédentes d’ailleurs. J’ai parlé récemment à leur vice-président, Simon Gillham, qui m’a dit combien son club prenait l’épreuve au sérieux. Ils veulent vraiment remporter cette épreuve.
« Antonie Claasen, le capitaine briviste, est un grand joueur et, même s’il est en partance pour Castres, il va tout donner. L’Anglais Jamie Noon est également en grande forme.
« Quand les deux équipes se sont rencontrées en 2009/10 en H Cup en phase de poule, ça a été fabuleux pour moi de jouer contre mon ancien club. Je me souviens surtout d’un bon saignement de nez infligé par Arnaud Méla à Matthew Rees !
« Arnaud est un joueur clé du CAB. Il sera encore au coeur du combat, qui s’annonce très physique. Brive met énormément de fierté à dominer la conquête, touches et mêlées. Mais les Scarlets ont fait une grand découverte avec Ben Morgan. Ils ont eu le courage de lui offrir un contrat pro alors qu’il était amateur à Merthyr.
« Il m’a impressionné autant avec les Scarlets qu’avec le XV de la Rose. C’est un porteur de balle hors-norme et son influence dans le jeu pourrait s’avérer décisive contre Brive.
Brive et les Scarlets se rencontrent pour la quatrième fois dans une compétiton européenne, les gallois menant 2-1 après ses deux victoires l’an passé en phase de poule de la H Cup. Pour Brive, c’est une dixième apparition en quart de finale de l’Amlin Challenge Cup.
Popham, qui a atterri à Brive après des passages à Newport, Leeds et, donc, Llanelli, admet que « jouer en France est totalement différent de jouer en Angleterre ou au Pays de Galles. »
« Il y a une mentalité particulière sur les matches à domicile. On le voit à l’entraînement dans la semaine. Et l’atmosphère qui règne est aussi très différente.
« C’est toujours beaucoup plus dur de jouer hors de ses bases. Les supporters mettent une incroyable pression et même les grosses écuries ont du mal à l’extérieur.
« La foule sera immense. Brive est une petite ville mais le Stade affiche une moyenne remarquable de 13 000 spectateurs par match, pour un stade qui peut en contenir 15 000. »
Mark Jones, ERC
mercredi 28 mars 2012
Les prétendants sont nerveux
Quatre des quarts-finalistes de la H Cup ont connu la défaite en championnat le week-end dernier. Ces mêmes équipes auront un dernier test d'importance le week-end prochain avant leur retour sur la scène européenne.
Les Saracens ont l'intention d'attirer au moins 80 000 spectateurs lors de la réception des Harlequins à Wembley. De son côté, le tenant du titre, le Leinster Rugby, se déplacera à Limerick pour le choc entre les deux premiers de la Ligue Celte, face au Munster Rugby dans un Thomond Park à guichets fermés.
Edinburgh Rugby accueillera les Scarlets à Murrayfield pour une répétition générale avant le match historique face à Toulouse, qui lui-même aura les honneurs du Stade de France et de 70 000 spectateurs lors de son duel face au Stade Français Paris.
Mais on a bien senti au travers de ces défaites que ces quart-finalistes de la H-Cup avaient déjà leur prochaine échéance européenne en tête.
Ainsi le Leinster, défait chez lui 23-22 par les Ospreys, après avoir enchaîné une série de vingt matches sans défaite, sans dix de ses internationaux sur la pelouse. Avec toujours en vue le quart de finale face aux Blues de Cardiff, le niveau devrait grimper d'un rang samedi prochain. Le Leinster se déplace chez le rival historique du Munster, première place en jeu. Il pourra enfin compter sur Brian O'Driscoll, qui a fait son retour sur les terrains face aux Ospreys, après plusieurs mois d'absence. De retour lui aussi de blessure, Leo Cullen a pu être associé au champion du monde Brad Thorn en deuxième-ligne, qui est arrivé en Irlande début mars. Tous les trois sont candidats au quart-de-finale face aux Blues, Thorn ayant été ajouté sur la liste des joueurs pour la phase finale.
Sale week-end pour les Blues. En plus de la défaite à domicile face aux Scarlets, ils ont aussi appris qu'ils devraient se passer des service du capitaine du pays de Galles vainqueur du Grand Chelem, Sam Warburton, absent six semaines en raison d'une blessure à l'épaule contractée contre la France.
Avec Martyn Williams, 99 sélections, luttant lui aussi pour être opérationnel après une blessure aux côtes, c'est toute la troisième-ligne galloise qui est claudiquante avant le périlleux déplacement à Dublin.
Jamie Roberts, Leigh Halfpenny, Bradley Davies et Gethin Jenkins sont de retour et prêts pour le match à Glasgow face aux Warriors, mais le capitaine Paul Tito souffre toujours d'une commotion cérébrale subie il y a trois semaines à Trévise.
Côté Munster, tête de série numéro 1, il peut remercier son jeune joueur Tommy O'Donnell, dont l'essai lui a offert un succès étriqué 20-16 à Galway face au Connacht. Il peut aussi compter sur son ailier David Wallace, 35 ans, qui a enchaîné un deuxième match de rang après une opération au genou. Il pourra ajouter une 85e apparition en H Cup et tenter de rattraper le temps perdu en qualifiant sa province pour une cinquième finale européenne.
L'Ulster Rugby a lui retrouvé l'abattage de son deuxième ligne Johann Muller lors de sa victoire la semaine dernière face à Trévise. Il était absent des terrains depuis la dernière journée des phases de poule de la H Cup. Avant le terrible déplacement qui l'attend le mois prochain à Limerick, l'Ulster aura en guise de préparation une autre équipe italienne en face d'elle à Ravenhill vendredi soir, Aironi.
Edimbourg, qui a déjà venu plus de 27 000 billets pour le premier quart de finale de l'histoire sur le sol écossais, contre Toulouse le 7 avril, ont mal préparé le choc en s'inclinant à domicile face aux Dragons. Dernière étape avant le quart, une autre équipe galloise, les Scarlets. Eux sont en quart de finale de la H Cup et les deux équipes voudront préparer au mieux l'échéance européenne.
L'entraîneur d'Edimbourg, Michael Bradley, pourra compter sur le retour de ses internationaux écossais, tout comme son homologue français, Guy Novès. Son équipe, Toulouse, essayera face au Stade Français, de rester au sommet du Top 14.
Ce sera au Stade de France, premier des deux stades du Tournoi des VI Nations visité par Thierry Dusautoir en huit jours. Le meilleur joueur du monde IRB sera de retour pour mener ses équipiers lors de ces deux matches après un peu de repos à l'issue du Tournoi.
Toulouse a été surpris à Bordeaux 17-18, ce qui a permis à l’ASM Clermont Auvergne, victorieux face à Perpignan 29-23, de revenir à un tout petit point des Rouge et Noir. Le héros des Auvergnats se nomme David Skrela, auteur de 24 points à lui tout seul.
Pour préparer son match sur la pelouse des Saracens le 8 avril, Clermont ira à Birarritz ce week-end. Ils tentera ensutie de se qualifier pour un quatrième quart-de-finale européen.
Le capitaine Aurélien Rougerie et ses coéquipiers en équipe de France Wesley Fofana et Julien Bonnaire seront du voyage à Vicarage Road.
Les Saracens aussi évolueront sur une pelouse internationale avant le grand week-end européen, celle de Wembley, pour le derby face aux rivaux des Harlequins. Pendant quelques heures, leur victoire à cinq essais 45-9 face aux Sharks de Sale le week-end dernier leur a offert la place de leader. Jusqu'à ce que les Quins, tenant de la Amlin Cup, reprennent le trône après un succès 14-6 sur Bath.
Mark Jones, ERC
vendredi 6 janvier 2012
Communiqué de l'ERC
Une enquête menée par l’ERC sur les incidents survenus dans la
Zone Technique des Harlequins pendant la rencontre de la quatrième journée de
la H Cup contre le Stade Toulousain au Stadium le dimanche 18 décembre 2011,
est close.
Les Harlequins ont apporté leur totale coopération lors de
l’enquête, et suite à une action disciplinaire interne prise par le club,
l’Officier de Discipline de l’ERC, Roger O’Connor, a jugé qu’aucune autre
action n’était nécessaire. Toutefois, le club a reçu un avertissement quant au
comportement de son personnel et de ses joueurs à l’intérieur et autour des
Zones Techniques à l’avenir.
Will Skinner, des Harlequins, avait reçu un carton rouge à la
79ème minute de la rencontre contre le Stade Toulousain après avoir joué le
ballon dans la Zone Technique afin d’empêcher le Stade Toulousain d’effectuer
une remise en jeu rapide, et avait été par la suite suspendu pendant deux
semaines pour un acte contraire à l’esprit sportif.
lundi 2 janvier 2012
5 ans et toujours plus d'exclusivités!
RUGBY TV a 5 ans. 5 ans de programmes 100% rugby auxquels vous êtes de plus en plus fidèles. En 5 ans, notre 1ère Télévision consacrée au rugby s'est considérablement développée. 2 Coupes du Monde couvertes comme média officiel, 5 finales de Top14 et 4 finales de Heineken Cup ont jalonné notre parcours. Depuis 2 ans, RADIOVALIE, la radio 100% rugby, complète harmonieusement notre offre audiovisuelle. Vous offrir gratuitement de plus en plus de contenus exclusifs sera notre priorité en 2012. Vous avez déjà apprécié nos reportages exclusifs sur Vincent Clerc, Maxime Médard, François Trinh-Duc, Morgan Parra, Damien Chouly et bien d'autres. Julien Caminati viendra inaugurer une nouvelle série dès la rentrée. Grâce à notre partenariat avec l'ERC, nous vous offrons maintenant des réactions d'après-match de Coupes d'Europe en EXCLUSIVITE TOTALE. Exclusivité totale également de diffusion EN DIRECT RADIO de certains matches européens. RUGBY TV et RADIOVALIE les Nouveaux Médias du Rugby, vous souhaitent un joyeux Noël 2011 et une excellente année 2012, pleine de beau rugby comme on l'aime!
Michel Debjay
Michel Debjay
mercredi 5 octobre 2011
Communiqué de l'ERC
Saracens affrontera Biarritz en Afrique du Sud
Les Saracens innoveront en jouant leur match de journée 5 de H Cup contre le Biarritz Olympique à Cape Town le samedi 14 Janvier 2012.
L’ERC, organisateur de la H Cup, ainsi que l’IRB, ont donné leur accord aux champions d’Angleterre pour jouer leur match en Afrique du Sud, ce qui permettra d’accroitre encore davantage la marque du club, le réseau de sponsors ainsi que le nombre de supporters.
Cette décision fait de l’Afrique du Sud le 10ème pays à accueillir une rencontre du tournoi d’élite du Rugby des Clubs Européens qui voit chaque année 24 équipes d’Angleterre, d’Irlande, d’Ecosse, de France et d’Italie s’affronter pour remporter le trophée si convoité qu’est la H Cup.
Nigel Wray, président des Saracens, a déclaré « le monde est de plus en plus petit et de mieux en mieux desservi et, en tant que club, nous nous engageons à toujours repousser les limites et à créer des événements majeurs que les gens veulent regarder. Nous sommes impatients de commencer à travailler sur ce projet qui développera le profil et la valeur commerciale du Rugby Européen »
Deux natifs d’Afrique du Sud, le duo du Leinster Richardt Strass et Heinke van der Merwe, ont reçu la médaille des vainqueurs la saison dernière au terme de la finale contre les Northampton Saints au Millennium Stadium.
Ils portent ainsi à 10 le nombre de joueurs sud africains vainqueurs de la H Cup depuis son inauguration en 1995. La liste est la suivante :
Mike Catt (Bath – 1998)
Gary Pagel (Northampton Saints – 2000)
Glen Gelderbloom (Leicester Tigers – 2001, 2002)
Stuart Abbott (London Wasps – 2004)
Trevor Halstead (Munster – 2006)
Shaun Payne (Munster – 2006)
Daan Human (Toulouse – 2005, 2010)
Shaun Sowerby (Toulouse – 2010)
Richardt Strauss (Leinster – 2011)
Heinke van der Merwe (Leinster – 2011)
Mike Catt (Bath – 1998)
Gary Pagel (Northampton Saints – 2000)
Glen Gelderbloom (Leicester Tigers – 2001, 2002)
Stuart Abbott (London Wasps – 2004)
Trevor Halstead (Munster – 2006)
Shaun Payne (Munster – 2006)
Daan Human (Toulouse – 2005, 2010)
Shaun Sowerby (Toulouse – 2010)
Richardt Strauss (Leinster – 2011)
Heinke van der Merwe (Leinster – 2011)
Les Saracens ont des liens importants avec l’Afrique du Sud et le légendaire capitaine des Springboks vainqueurs de la Coupe du Monde 2007, Jon Smit, les a rejoints pour la nouvelle saison. Il sera un des 13 joueurs originaires d’Afrique du Sud au sein de l’équipe dont le directeur technique est l’ancien Springbok Brendan Ventar.
Le Biarritz Olympique, qui a participé à deux finales de la H Cup, compte deux sud africains dans ses rangs - le pilier Eduard Coetzee et Albertus Buckle.
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